L’Origine

Pourquoi sommes-nous vivant ? Grande et vaste question, n’est-ce pas ? Loin de moi, l’idée de donner un sens métaphysique a tout, je ne suis pas un prophète qui me nomme philosophe. J’ai simplement était assailli par cette question assez récemment. Qu’est-ce qui nous rends vivants ? Pourquoi sommes-nous différents de la poussière que nous foulons du pieds ou de la roche des montagnes ? À vrai dire, je n’ai pas beaucoup eu de résultat avec cette réflexion dans un premier temps. Mais quand une question assaille, il faut lire ! Et je me suis souvenue de plusieurs bouquins de Bernard Werber qui traitaient la question (À vrai dire, je vais me servir de deux notions de cet auteur : les leviers de motivation humaine dans L’Ultime Secret et le jeu d’Y dans Nous les Dieux). En est sorti que le premier levier de motivation humain est la peur. Et la plus grande de toutes, la peur de la mort. Extrapolons de cette considération, si la peur est à la base de l’action humaine n’en est-il pas de même pour les comportements vivants en général ? Quelle autre motivation peut pousser à la vie, voir la survie, sinon la peur de la mort ? Ce n’est pas joyeux à dire, mais il faut se rendre compte de la précarité de notre situation en tant qu’être vivant. Nous sommes extrêmement vulnérables justement parce que, contrairement à la poussière et aux rochers, nous pouvons disparaître par une maladie foudroyante, une mauvaise alimentation ou une hémorragie qui dure. Le fait de naître nous mettrait donc sur la voie d’une course pour la survie en tout point, qu’elle soit physique ou sociale. C’est aussi cette course qui crée l’évolution, dans le sens où elle oblige a une adaptation à son environnement et donc a un choix de stratégie de survie. Tout ceci pour la préservation de l’individu et l’espèce (on en reparlera plus avant dans un article consacré à l’Entraide.) celles-ci sont regroupé en trois groupes par Werber : l’Association, la Destruction et la Neutralité.

Commençons par celle qui n’a pas survécu au siècle ou alors marginalement. La Neutralité. C’est la stratégie du timide. Elle se caractérise par un repli partiel ou complet sur soi. Biologiquement, on peut la rapprocher de la parthénogénèse, qui est une manière de se reproduire non-sexuel. C’est-à-dire que l’individu femelle (l’organisme de « base » du vivant en quelque sorte) ne s’accouple pas, mais se divise et se re-divise pour donner naissance à des descendants étant exactement les mêmes que leur mère. Soit dit en passant, c’est l’un des stades finals de l’humanité envisagé par Werber. Il y a des sociétés humaines qui ont adopté ce mode de fonctionnement (la neutralité pas la parthénogénèse évidemment). Je pense à des pays tels que la Chine et le Japon au 18e et début 19e. Ces deux-là ont réagi au changement, soit l’arrivé des Européens, par la rupture des contacts extérieur, l’interdiction des étrangers sur leur sol sous peine de mort et la concentration sur la seule politique intérieure, ce qui va de pair avec le développement d’une gigantesque administration. Certes, au début, cela a fonctionné, les Européens ont évité les rivages chinois et japonais et n’ont donc pas pu apporter beaucoup d’armes à feu ni le christianisme à grande échelle, comme ce fut le cas en Amérique. Cependant, au final, la Neutralité n’est efficace qu’à court terme, le changement auquel ils veulent échapper finit toujours par les rattraper. Les organismes qui adoptent la parthénogénèse sont rares, car ils meurent dès qu’un changement se produit dans leur environnement, ils ne parviennent à ne survivre que par leur rythme de reproduction. La Chine et le Japon ont été attaqués puis défaits par les Européens et obligés d’acheter des marchandises européennes (comme l’opium) et de cédés des territoires. Les traditions ont été chamboulées et la guerre civile a éclaté de manière régulière dans ces deux pays. Donc la Neutralité n’est qu’au présent, mais n’a pas de futur.

Pour poursuivre un ordre logique avec ma conclusion, on va voir la deuxième : la Destruction. Alors que la première pouvait s’apparenter à la stratégie du timide, celle-ci est à rapprocher de celle de la brute et du parasite. Chaque changement ou obstacle a la survie de l’individu et a la perpétuation de l’espèce est soit exploité, soit détruit. On peut les rapprocher de la survie, par exemple, des virus, parasite absolu en cela que l’entière existence de l’individu et de parasité des cellules pour se multiplier à tout prix. Si des anticorps empêchent le virus de parasiter son hôte, il devra muter pour y résister. On retrouve l’exploitation et la destruction. On peut aussi évoquer le cas d’empire comme celui d’Alexandre le Grand ou la Chine (encore, je sais, mais c’est un pays avec une histoire extrêmement riche sur le plan des bouleversements culturels.) des royaumes combattants. Les obstacles à la prospérité du pays, et donc du groupe social qui y est attaché, sont balayés et exploités. D’ailleurs, on remarque beaucoup de lien entre Destruction et Neutralité. La Chine après avoir été unis par un des royaumes combattants, dont jusqu’à l’économie était dépendante de la guerre, s’est repliée sur elle-même. Comme si une fois que le futur était conquis le Destructeur tournait en rond. Le virus, une fois toutes ses possibilités de mutations épuisées s’éteindra pour être remplacé par d’autres. La Destruction elle aussi n’est qu’à court terme. Il faut cependant lui donner l’avantage d’une petite prospérité pendant la mécanique destructrice.

Enfin la dernière, pas forcément la plus répandue, mais c’est celle qu’à « choisie » notre espèce : l’Association. C’est une des choses nécessaires à la création de société (avec l’Amour et l’Entraide dont nous reparlerons), soit à l’association d’être entre eux pour leur survie commune. Nous sommes loin d’être la seule et la première espèce à s’associer. Comment ne pas évoquer les insectes sociaux, termites, fourmis et abeilles en tout genre ? Parmi eux, seules les fourmis et les termites ont poussé l’Association jusqu’au bout. Déjà, ce sont deux espèces ennemies de nature, car rivaux en ce qui concerne la maternité de la structure des nids. Aux premiers abords ces deux espèces nous sont soit indifférentes, soit juste vu comme des nuisibles. Mais camarade regarde mieux, avec les yeux neuf de celui qui veut comprendre, de la curiosité enfantine qu’on essaie de t’enlever à coup de certitude bourrée dans ton crâne. Tu remarqueras que ce sont les espèces avec qui nous sommes les plus proches, les fourmis en particulier. Mais, te dis-tu, je n’ais ni yeux immenses ni longues antennes, je n’ai pas six pattes ni de reine qui me dit tout ce que je dois faire, comment puis-je être proche de ces petits êtres qui, à ce que j’ai entendu, sont pour la plupart tellement attaché à leur travail qu’elles ne sont plus des individus et qu’ils ne possèdent même pas de sexe. Je t’apprend donc qu’il y a très longtemps ces êtres était de petits descendant de guêpes (d’où les ailes des princes et princesse, ou dit sexuées) et n’avait pas de reine, il se reproduisait comme nous, le mâle ne mourrait pas à l’accouplement et la femelle ne possédait pas de spermathéque lui permettant de pondre à volonté. À la différence que les fourmis ne sont pas des mammifères et donc suivent le triptyque insectes, larves, nymphe et individus. Bon, je ne veux pas être trop long donc je ne vais plus m’attarder sur cette espèce pourtant merveilleusement intéressante. Je finis par ma conclusion à cette digression : l’état actuel des insectes sociaux et du à des mutations très longue qui ont finis par fondre une masse individus associé en un « corps » sociale où les individus sont tellement interdépendant qu’il ne peuvent vivre sans le reste de leur groupe. Un autre exemple est notre corps à nous, qui est en somme le résultat de l’Association puis la fusion d’organisme unicellulaire. L’humain n’est qu’au début de son Association avec ses semblables, car l’association à elle beaucoup d’avenir.

Et nous pouvons être alarmés qu’aujourd’hui, ce sont les logiques de Destruction qui domine dans un milieu crée par l’Association. Cette contradiction crée par les principales structures d’oppression et d’exploitation, que sont l’Etat et le Capitalisme (que nous détaillerons dans ce blog) ne peut que mener au chaos. Pour prospérer, nous devons refonder nos civilisations par deux autres notions que nous étudierons tout au long de ce blog, la Lutte et son niveau le plus abouti, la Révolution Sociale.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :